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Section en francais >>> Details sur Gregorian Bivolaru >>> L'asile politique accorde a Gregorian Bivolaru en Suede

Le 24.03.2005 Gregorian Bivolaru a formulé sa demande de recevoir l'asile politique en Suède.

Au début du mois d'avril de l'année 2005, le demandeur a été placé en détention provisoire à Malmö par Interpol sur la base d'un mandat de poursuite émis par les autorités roumaines en 2004.

En avril 2005, les autorités roumaines ont formulé la demande d'extradition.

Le 21 octobre 2005, il a été libéré par les autorités suédoises après 7 mois de détention en régime d'isolement total. Les autorités suédoises ont été attentionnées que dans tous les Etats européens la détention en régime d'isolement qui dépasse 12 jours consécutifs est considérée une forme grave de torture, donc interdite.

Malgré des demandes répétées de renoncer au régime d'isolement sur la base de l'art. 3 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, le gouvernement suédois a invoqué les demandes explicites formulées de la part roumain concernant le régime de détention de Gregorian Bivolaru en Suède en attente de l'extradition.

Les demandes répétées formulées vers le gouvernement de la Roumanie pour renoncer au régime de détention en isolement du fait qu'ainsi Gregorian Bivolaru est soumis à une forme de torture ont été ignorées à chaque fois. On en peut conclure sans se tromper que les autorités roumaines ont sollicité à la Suède d'appliquer une des formes de torture interdites par des traités internationaux contre Gregorian Bivolaru.

A la date du 21 octobre 2005, à Stockholm, la Cour Suprême de Suède a rejeté par le Jugement Ö 2913-05 la demande d'extradition de Bivolaru Gregorian formulée par l'Etat roumain. Par ce jugement a été décidé que "il existe le risque que Gregorian Bivolaru, à cause de ses convictions religieuses, soit soumis à des persécutions très graves. La Cour Suprême décide en conséquence que, d'après la section 7 de la Loi concernant l'extradition, il existe des impedimenta contre une extradition".

Le 02 janvier 2006, les autorités suédoises ont admis la demande d'asile politique formulée par le demandeur Gregorian Bivolaru.

Le 10 février 2007, il a reçu les documents officiels de voyage sur la base de la Convention de Genève de 1951.

Dans la période 2007 - 2011 Gregorian Bivolaru a reçu à l'adresse de domicile de Suède plusieurs lettres de menace, la police de la ville de Malmö étant avertie à plusieurs reprises à ce sujet.

A la date de 18 juillet 2012, la connue journaliste danoise Vibeke Sperling publiait dans les pages du journal POLITIKEN un article critique à l'adresse des autorités roumaines et de la façon dont elles ont géré le cas Gregorian Bivolaru et MISA. Elle montre que "le cas MISA indice le fait que la Roumanie n'a pas encore coupé les connexions avec les pratiques obscures que la Securitate utilisait pendant le régime de Ceausescu". De même, elle montre que "pendant la rencontre de la semaine passée entre le chef de la commission UE, José Manuel Barroso, et le premier ministre de la Roumanie Victor Ponta au sujet des soucis de l'UE liées à la Roumanie, le cas MISA a été mis sous la scellette du fait qu'il représente une grave violation des droits de l'homme dans un pays membre de l'UE". Cette information indique le niveau de politisation de ce cas.

A la date de 28 mai 2014 la police suédoise a procédé à la recherche de Gregorian Bivolaru à son domicile de la ville de Karlskrona, Suède. Cette visite s'est répétée dans les semaines suivantes. Les officiers avaient transmis à la personne qui a répondu à la porte qu'ils reviendront jusqu'à ce que Gregorian Bivolaru sera en garde à vue.

L'organisation internationale pour la défense des droits de l'homme SOTERIA INTERNATIONAL a contacté dans la période juin 2014 le bureau du procureur international de Malmö, Suède. Celui-ci a affirmé à maintes reprises qu'ils agissent seulement en raison d'un mandant d'arrestation européen et qu'ils ne sont pas intéressé par le fait que Gregorian Bivolaru bénéficie du statut de réfugié et qu'il est protégé par la Convention de Genève. Les discussions ont été enregistrées audio.

A la date de 24 septembre 2015 a été diffusé sur la chaîne de nouvelles TV4 de Suède une épisode de l'émission Crime scene (Brottsplats Sverige – La Scène du Crime) où le sujet de l'émission est le cas de Gregorian Bivolaru. Dans cette émission le nom de Gregorian Bivolaru est présenté comme étant le premier nom connu sur la liste EU most wanted. Cependant, la liste a été seulement 5 mois plus tard, à la date de l'émission de Suède le bureau Europol étant dans l'impossibilité d'offrir une information officielle quelconque sur d'autres noms d'infracteurs appartenant sur cette liste. L'émission parlait seulement de la modalité dont Gregorian Bivolaru peut être arrêté en Suède et mettait en doute de façon non professionnelle et sans arguments la décision de la Cour Suprême Suédoise de rejeter la demande d'extradition formulée par la Roumanie. L'émission suédoise présentait Gregorian Bivolaru comme un pédophile, comme un infracteur dangereux et veut échapper à la justice.

A la date de 24 février 2016 a été transmise sur la chaîne TV de nouvelles Antena 3 (avec la plus grande audience en Roumanie, section nouvelles) l'émission Sinteza Zilei (La nouvelle du jour) du directeur de la chaîne de télévision Mihai Gadea. Dans cette émission, Gregorian Bivolaru est présenté dans les termes suivants : “Très dangereux. Très, très, très dangereux. Le fugitif le plus recherché par Europol est... Gregorian Bivolaru. Je me demande pourquoi cet homme est là et personne ne le cherche ; il devrait être exécuté pour ce qu'il a fait”. “Mais le fait est que le fugitif roumain le plus recherché par l'Europol, en fait le plus recherché fugitif par Europol c'est Bivolaru, et personne ne le cherche…”. “Ici nous avons quelques informations sur l'homme le plus recherché par l'Europol, Gregorian Bivolaru, un personnage très bizarre, que personne n'exécute en aucune manière.”. L'incitation à la violence à une heure de maximum d'audience exactement deux jours avant l'interpellation à Paris de Gregorian Bivolaru fait en sorte que la sécurité personnelle de celui-ci soit mise en danger de façon flagrante en cas d'extradition en Roumanie.

Sans considérer le statut de réfugié politique de Gregorian Bivolaru, obtenu pour la raison qu'il ne pouvait pas avoir un procès équitable en Roumanie, à la date de 29 janvier 2016 son nom apparaît sur le site eumostwanted.eu. Mais sur ce site apparaît mentionnée une autre infraction que celle pour laquelle il a été condamné en Roumanie. L'infraction pour laquelle il a été en réalité condamné n'existe même pas sur la liste des 32 infractions pour lesquelles Europol peut s'impliquer à interpeller des fugitifs, fait qui indique que les autorités roumaines ont falsifié délibérément les informations fournies vers Europol seulement pour obtenir l'implication d'Europol dans l'arrestation de Gregorian Bivolaru.

Après l'arrestation de Gregorian Bivolaru en France, à la date de 26 février 2016, la presse de Roumanie le présente comme “le plus recherché infracteur roumain”, “le plus recherché infracteur d'Europe à côté des terroristes des attentats de Paris”. La campagne de presse est presque entièrement orientée vers la présentation de Gregorian Bivolaru comme une personne très dangereuse, d'infracteur de notoriété qui, en surcroît, contrôle plusieurs personnes politiques de Roumanie. Ainsi il est préparé le terrain pour des possibles abus en cas d'éventuelle extradition de celui-ci de France en Roumanie.

Une très bonne synthèse de la situation actuelle en Roumanie a été publiée par le réputé journaliste roumain Ion Cristoiu dans les pages du quotidien Evenimentul Zilei (L'Evénement du Jour) de 28 février 2016. Il montre que:
"Ce que je sais est que le jour de 18 mars 2004 les institutions de force de la Roumanie post décembriste nous ont montré en première qu'elles peuvent dépasser en primitivisme et imbécillité les institutions de force de l'époque staliniste. En 2004, notre presse, dite indépendante, a repris sans la moindre vérification, toutes les accusations adressées par les Autorités à Gregorian Bivolaru, MISA, sans que l'accusé aille la possibilité de s'exprimer. Je constate qu'à présent aussi il se passe la même chose. Gregorian Bivolaru est la cible d'une campagne de presse violente, tendancieuse, basée seulement sur le point de vue des Autorités. La victime n'est pas demande au sujet de ces accusations, comme les normes professionnelles le demandent. Comme dans le cas des victimes du Binôme SRI-DNA, Gregorian Bivolaru est privé aujourd'hui dans notre presse d'un droit fondamental de l'homme dans la démocratie:Le droit à la défense!"

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